Se battre contre les assurances suite à un accident de la circulation, obtenir une indemnisation pour recevoir les meilleurs soins et continuer à vivre… Témoignage vidéo de Natacha accompagnée par notre cabinet d’avocats.
C’est l’histoire de Natacha, une jeune femme passionnée par le sport, en particulier le basket, dans son club de Culoz dans l’Ain (01). « J’évoluais en Nationale 3 Nationale 2, j’étais meneuse, je m’entraînais 4 fois par semaine, j’étais pleine de vie, de projets… » se souvient-elle en souriant.
De basket, il n’en a plus été question après son accident : en se rendant à son travail d’éducatrice spécialisée, Natacha a été victime d’un grave accident de voiture. « Le cerveau a été touché, je suis dans le coma, je n’ai aucun souvenir de rien, mon pronostic vital est engagé… »
La victime ne se souvenait pas du nom de ses coéquipières de basket qui venaient fréquemment lui rendre visite. « En me regardant dans la glace, j’avais perdu le fil de ma vie. Les séquelles faisaient que je ne pouvais plus exprimer ce que je ressentais ; de surcroît avec l’aphasie je ne pouvais pas l’exprimer. tout était vide de sens. »
Natacha se rend compte des séquelles lorsqu’une expertise est organisée. L’expert lui demande simplement de parler de son CV… « Mon histoire ne m’appartenait plus, il fallait qu’on me la raconte. »
Le fait d’être accompagné.e entraîne que les experts ne prennent pas le dossier de la même manière
Aujourd’hui Natacha sourit en évoquant ces souvenirs, « même si c’est toujours difficile d’en parler. ». Le sourire, elle l’a retrouvé après sa rencontre avec le cabinet d’avocats Serge Beynet. « Pendant l’expertise médicale, on a besoin d’être accompagné, on doit presque prouver qu’on va mal ; avec vous j’ai été écoutée…. Heureusement que vous étiez là. »
Retrouvez le témoignage complet de Natacha en vidéo :
Notre cabinet a également accompagné Natacha dans les questions d’assurance. En route pour le tri sélectif, la conductrice avait des bouteilles de vin vides dans son coffre, de là penser qu’elle était alcoolique… « J’ai dû me battre avec mon assureur pour ne pas voir mon profil redessiné
Une indemnisation pour continuer à faire des projets
Notre cabinet a appuyé Natacha pour obtenir une indemnisation à hauteur du préjudice subi. « Au début je ne voulais pas en entendre parler : « Je ne suis pas morte, c’est déjà pas mal ». Pourtant, reconnait-elle, il le fallait pour continuer à aller voir ma neuropsychologue pour réapprendre à parler ; les goûts et les saveurs étaient complètement mélangés. Cela m’a fait du bien de constater que je pouvais reparler, établir des liens, communiquer avec les gens autour de moi. Grâce à la neuropsychiatre j’ai eu des retours, des flashs… »
Ces soins ont été fournis grâce aux provisions qu’elle a pu avoir, « ma compagnie d’assurances ne me proposait rien du tout. J’ai pu commencer les soins et ne pas attendre de pouvoir changer de maison, la mienne n’étant plus adaptée avec mes séquelles.
Je ne peux plus travailler à 100%, j’ai passé un diplôme qui me permet aujourd’hui d’avoir une double compétence avec mon métier de monitrice éducatrice. J’essaie toujours de pallier ce handicap de paralysie gauche, j’ai une reconnaissance de travailleur handicapé. »
Un accompagnement juridique de tous les instants
Natacha revient sur sa relation avec nos avocats durant cette période difficile : « Vous avez pris l’histoire dans sa globalité, avec empathie et bienveillance, j’ai été bien accompagnée, je faisais presque partie de votre équipe . Vous ne m’avez pas jugée, votre rôle a été de m’accompagner vers un seul et même objectif : être reconnue avec de que j’avais eu et être indemnisée pour ce que j’ai eu.
Je souhaite remercier tous les acteurs du cabinet Serge Beynet, je suis très fière d’avoir été accompagnée par vous, vous m’avez portée. Vous avez été présents et m’avez aidée à me reconstruire. Avec vous j’ai été écoutée.
Même s’il y a une phase de moi qui n’a pas oublié », Natacha sourit… de nouveau. « Le fait d’avoir été accompagnée et indemnisée pour signer la fin de cet accident, m’a permis d’avoir un bébé. Et à l’heure de cette interview je suis de nouveau enceinte. Maintenant je vois la vie différemment, je suis heureuse. Sans vous j’aurais baissé les bras. »
Ne restez pas seul.e
Vous avez vous-même été victime d’un accident de la route ? Ne restez pas seul.e, nos avocats sont à vos côtés, prenez contact avec nous pour un premier rendez-vous.
Crédit vidéo: Boris BEYNET