Lors de l’expertise médicale il est vivement conseillé de se faire assister :
- d’un médecin-conseil qui prendra le temps de vous écouter et veillera à ce que vos séquelles ne soient pas sous-évaluées ou certains postes omis,
- d’un avocat qui veillera à ce que l’aspect juridique de votre indemnisation soit pris en compte dès le moment de l’expertise.
Dans les cas les plus simples, l’expertise intervient lorsque l’état de la victime est consolidé, c’est-à-dire une fois que son état de santé est stable.
Toutefois, le plus souvent, cette expertise finale est précédée d’une ou plusieurs expertises intermédiaires, qui permettent de faire un bilan médical et situationnel de la victime.
Ces expertises sont également importantes pour évaluer les besoins de la victime pendant la période précédant sa consolidation : aide humaine (assistance d’une personne), matériel médical, fauteuil roulant, aménagement et aide à l’acquisition d’un nouveau domicile, aménagement et aide à l’acquisition du véhicule, etc.
Elles permettent ainsi d’obtenir des provisions (avances sur indemnisation définitive).
L’expertise doit toujours être contradictoire pour garantir à la victime une juste évaluation de ses préjudices.
ATTENTION : une expertise se prépare.
Elle se construit à partir d’un dossier complet (pièces médicales, radios, scanner, IRM, arrêts de travail, etc.), permettant de mettre en évidence l’ensemble des préjudices subis.
Il est fortement conseillé de se faire assister d’un médecin conseil spécialisé dans l’évaluation du dommage corporel afin qu’il vous aide à préparer votre dossier et qu’il veille à ce que vos séquelles ne soient pas sous-évaluées.
De même, la présence de l’avocat s’avère essentielle pendant les opérations d’expertise afin que l’aspect juridique de votre indemnisation soit pris en compte dès le départ.