Les enjeux d’une juste indemnisation des préjudices professionnels
Les préjudices professionnels sont indemnisées par des postes de préjudice essentiels dans lesquels on retrouve toutes les problématiques du droit de de la réparation du préjudice corporel et dont les enjeux sont non seulement économiques mais également sociaux.
Ce sont également des postes (avec le DFP sur l’incidence professionnelle uniquement) sur lesquels les rentes invalidité ou accident du travail versées par les organismes sociaux sont imputées sous forme de capital. Ces rentes versées aux victimes sont en effet remboursées aux organismes sociaux par l’assureur du responsable et donc déduites de l’indemnisation de la victime.
Pour le calcul de l’indemnisation, le raisonnement est très différent de celui qui est adopté par les juridictions prud’homales en matière de fixation de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse puisque les condamnations sont plutôt très dépendantes de la durée de recherche d’emploi du salarié au moment où la juridiction statue en tenant compte de son ancienneté dans l’entreprise.
Ici et suivant le degré d’incapacité de la victime et ses conséquences sur son employabilité, nous nous heurtons à la difficulté de rapporter la preuve si ce n’est de l’existence mais de la quantification du préjudice professionnel en réalisant des projections dans l’avenir et reconstitution de carrière qui sont évidemment facilement critiquables.
Ce sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles ces postes sont très souvent un point d’achoppement à une solution transactionnelle et sont soumis au Tribunal, surtout pour des taux de DFP peu importants ou moyens.
Quelques exemples ci-dessous illustrent les écarts entre les propositions des assureurs et les sommes finalement obtenues par le Cabinet.
Découvrez ci-dessous des exemples de cas de préjudices professionnels défendus par notre cabinet.